Nous prenons en effet nos décisions en suivant des heuristiques (Daniel Kahneman, ‘Thinking fast and slow’ 2011) qui permettent de simplifier les raisonnements mais entraînent parfois des erreurs. En quelque sorte, la façon dont le cerveau humain fonctionne peut saboter nos décisions.
A l’inverse, les machines sont plus efficientes au sens où elles n’ont pas d’émotions, pas de fatigue, pas d’ego… et disposent de capacités de traitement extrêmement puissantes. Toutefois, elles n’arrivent pas encore à résoudre des systèmes complexes, multi-facettes. Très souvent, les meilleurs systèmes informatiques ne font guère plus que synthétiser la prise de décision humaine. Par exemple, l’algorithme PageRank est basé sur l’affichage des pages les plus consultées par les internautes. Comme le souligne John Markoff dans son livre ‘Machines of Loving Grace’, cet algorithme exploite essentiellement l’intelligence collective humaine en agrégeant des sources d’information précieuses.
Comment allier les forces de la machine et de l’homme au sein de l’investissement ?